Le lancement du premier numéro de ce bisannuel a été en partie financé par une opération de crowdfunding qui, grâce au soutien d’une communauté active de passionnés, a permis de réunir la somme de 25000 euros. Des partenaires industriels (Arcade Beauty, IFF) ont également accompagné le projet et permis l’insertion des échantillons olfactifs accompagnant le premier numéro.

Tous les 6 mois, la revue offrira un espace d’expression richement illustré à des intervenants de tous horizons : scientifiques, parfumeurs, artistes des odeurs, journalistes, universitaires, historiens, sémiologues, écrivains, photographes, artistes, etc.

« NEZ emprunte à la revue ses traitements éditoriaux variés et au livre sa qualité et sa pérennité. Une part importante sera bien évidemment dédiée au parfum et à la parfumerie : vision du marché, cahier critique d’une sélection de nouveautés, valorisation du patrimoine. Un grand dossier thématique sera aussi, à chaque numéro, l’occasion de traiter d’un sujet en profondeur à travers le prisme des spécialités des différents contributeurs, » explique l’éditeur.

Au sommaire de ce premier numéro :

• l’origine surprenante de l’odeur de l’herbe coupée,
• l’utilisation de l’odeur par la médecine,
• l’histoire de l’Hedione, une molécule cinquantenaire que l’on retrouve dans les plus grands parfums,
• un flashback olfactive sur les odeurs de l’école susceptibles d’avoir marqué l’enfance des lecteurs (la colle Cléopâtre, le crayon à papier, la Ronéo, etc.) avec une carte à vignettes pour un effet madeleine de Proust garanti,
• une visite de l’opéra Garnier à travers ses senteurs
• une interview du chef Alain Passard sur son rapport aux odeurs,
• un entretien avec Mathilde Laurent, parfumeur maison chez Cartier,
• un reportage sur le vétiver,
• un dossier sur les parfums de la Libération (« Femme » de Rochas, « Vent vert » de Balmain, « L’Air du temps » de Nina Ricci, « Miss Dior » de Dior),
• un cahier critique qui passe au crible une trentaine de parfums récents.