Ce qui s’est dit… le 04/06/2016
Dans L’Indépendant : « De choses et d’autres : Procrastination joyeuse ».
J’avoue être un adepte de cette pratique injustement confondue avec la paresse. Le « procrastineur » n’est pas inactif. Au contraire, ses multiples activités sont souvent responsables de son manque d’efficacité. A la lettre T, je découvre pratiquer sans le savoir le « tsundoku ». Loin d’être un jeu de chiffres, il s’agit de l’action d’empiler des livres en se promettant de les lire… plus tard. Un mot apparu au début de l’ère moderne du Japon. Mon « tsundoku » atteint des sommets, mais cette présente encyclopédie est passée à travers. On rit, on réfléchit, on s’étonne au gré de la centaine de pages. Sans doute n’est-ce pas le meilleur livre sur le sujet. La référence en la matière est forcément toujours à l’état d’ébauche dans un coin du cerveau d’un maître de la procrastination.