Ce qui s’est dit… le 10/06/2015
C’est mignon, les bébés
en vacances, enfin,
les nôtres !…
Vacances entre amis et enfants : pourquoi ça peut être vite l’enfer !
Il existe mille raisons de partir en vacances avec des copains qui ont des enfants : partager les frais de location, profiter des congés pour passer du bon temps ensemble, et surtout, savoir que les enfants vont s’amuser entre eux. Ça, c’est le scénario parfait. Mais parfois, cela peut tourner au drame. Explications avec Sidonie Mangin co-auteure avec Elodie Cabalga du « Guide des vacances entre amis » publié chez Contrepoint en mai 2015.
Vacances entre amis avec les enfants : attention quand ça dérape !
Youpi, les vacances d’été approchent. Cette année, on a décidé de partir avec des amis et leurs enfants. Après avoir réservé le lieu de villégiature idéal, on commence à se pencher sur des détails plus logistiques, comme le rythme des journées avec les petits et les repas. Et si les vacances à plusieurs devenaient un vrai cauchemar ? Comment faire quand le clash est inévitable ? On fait le point avec Sidonie Mangin et son guide de survie des vacances entre amis.
Quand les enfants sont tout-petits
Au départ, Sidonie Mangin explique dans son livre, drôle et au final très réaliste, qu’on a tous de bonnes raisons de partir à plusieurs couples avec les enfants : nos amis sont sympas, on va partager les frais, et comme on dit plus on est de fous plus on rit… Il peut aussi y avoir des raisons plus sombres, comme échapper au face à face du couple seul avec ses bambins, éviter les vacances chez les beaux-parents, etc. Pour autant partir avec des enfants, surtout quand ils sont petits, peut vite se transformer en malaise général quand ça se passe mal. Le principal risque est la maladie qui commence juste quand on part ou dès qu’on arrive sur place. « Les maladies infantiles durent pile 15 jours, le temps des vacances. Elles nécessitent une attention bien particulière : interdiction par exemple de s’exposer au soleil ou de se baigner. Super quand on est en vacances ! », précise Sidonie Mangin. Autres tensions qui guettent le groupe : les caprices de nos adorables petites têtes blondes. Selon l’éducation des uns et des autres, elles ont le droit ou pas de se rouler par terre à la moindre contrariété.Ce qui peut, bien sûr, vite énerver certains. La façon de vivre est le principal point de discordes entre parents-amis.
Des rythmes de vie différents avec les enfants
Les horaires, l’alimentation, l’éducation que l’on donne à son chérubin diffèrent d’un parent à l’autre. Et surtout chacun a ses habitudes : « Lui, il a le droit de regarder la télé, il peut manger des glaces… ». Sidonie Mangin explique que « les horaires fixes ou les règles d’hygiène que s’imposent certains parents peuvent être sources de tensions. Il y a ceux qui continuent de coucher leurs enfants à heures fixes alors que d’autres les laisse veiller un peu plus tard ». Les habitudes alimentaires sont aussi une bombe à retardement. Selon les parents, certains gamins auront le droit « exceptionnellement » de manger du Nutella, des bonbons ou de boire du Coca-Cola à des heures décalées. Inconcevable pour d’autres. « L’idéal est de partir avec des amis qui ont des enfants du même âge, pour vivre sur le même rythme. Concernant l’éducation, il faut privilégier le dialogue au maximum pour éviter la dispute » explique Sidonie Mangin.
Que faire quand la dispute est inévitable ?
Après des jours de non-dits, de contrariétés, de détails qui fâchent, la dispute guette les plus pacifiques des copains. Fort ou passager, le clash permet de se dire tout ce qu’on pense. Sidonie Mangin indique « le cumul des tensions, des petits détails qui dérangent ou la somme de critiques étouffées peuvent mener à une dispute. Souvent cela passe aussi vite que c’est arrivé ! En amitié comme avec tout, ce qui compte, c’est le dialogue. Se dire les choses, c’est important. La solution ? Ne pas hésiter à faire des breaks dans la journée. S’éloigner du groupe quand ça commence à devenir compliqué peut être bénéfique. On n’est pas obligé de tout partager tout le temps. On peut aussi aller faire une pause en famille, en balade, par exemple ». Autre risque, quand les enfants se disputent, les adultes doivent essayer de trouver des compromis. Là encore, Sidonie Mangin donne quelques conseils simples : « aidez-les à trouver des jeux en commun même s’ils n’ont pas le même âge. Evitez de critiquer l’éducation des copains. Recherchez le compromis pour éviter les écarts de traitements d’un enfant à l’autre, et dernier conseil, le plus important : si tout ça ne marche pas, faire comprendre à son enfant que tous les parents sont différents ». Bonnes vacances !